Messages : 14 âge : 31 Crédits : doom days (ava) Tâche : sentinelle. âge du personnage : 19 ans.
Sujet: une parenthèse ft. Charly Jeu 27 Aoû - 23:57
Sandy & Charly
année 41, deuxième saison tempérée, soirée 87
une parenthèse
Quand j'avais appris que cette Hannah avait encore fait son cirque avec mon frère, j'avais forcément pris la mouche. Je ne comprenais pas ce que Charly lui trouvait, elle était maladroite, incapable de rester sérieuse plus de trente secondes et elle en faisait des tonnes. Elle n'avait pas compris qu'il était gentil avec tout le monde, que si elle avait reçu des conseils de sa part à une époque, c'était parce qu'il était incapable de laisser un chien errant se débrouiller tout seul, il avait ça dans le sang. C'était une perte d'énergie et de temps mais je pouvais dire ce que je voulais, il ne m'écoutait pas et se retrouvait cerné par des Hannah. C'était à cause de personnes incapables de mettre des limites entre lui et elles qu'il s'était retrouvé dans un état pareil, j'en étais convaincue. Encore une fois, il avait dû vouloir sauver des gens qui étaient incapables de se gérer tout seuls. Si ce n'était pas cette fille précisément, c'était quelqu'un d'autre, il se débrouillait bien assez pour ne pas se blesser bêtement. Il y avait toujours une autre personne dans l'histoire.
La seule consolation dans cette histoire, c'était qu'il ait fait en sorte que je puisse me retrouver dans la même chambre que lui, dans la sienne plus exactement. J'étais soulagée d'être avec lui. Pendant ce temps, je pouvais souffler. On ne viendrait pas me déranger et, si elle avait un peu de jugeote, Hannah ne viendrait pas le voir. Il aurait fallu être complètement aveugle pour ne pas comprendre qu'elle était la dernière personne que je voulais subir quand j'étais avec lui. Si j'étais honnête, je ne voulais être dérangée par personne, les sous-infirmiers mis à part, étant donné mon état et le sien. J'avais l'impression que le monde s'était retourné contre moi. On le disait, à force de jouer les garces, ça nous retombait dessus. Ça ne signifiait pas que j'allais devenir une Membre empathique et bienveillante mais je m'en mordais quand même les doigts. Chaque respiration me rendait malade. Entre mes côtes qui semblaient broyées et ce qui allait laisser de belles cicatrices un peu partout sur mon corps, j'étais littéralement coincée. Si je bougeais, c'était que je n'avais pas d'autre choix parce que je le regrettais dans la seconde. « Je vais devenir folle. » Râler pour tout et pour rien ne m'aiderait pas mais je n'avais jamais eu beaucoup de patience. Avoir un frère infirmier n'était pas une solution miracle, ça n'aidait pas forcément à devenir plus sérieuse ou moins dramatique.