Messages : 121 âge : 31 Crédits : grumpy sid (ava) Tâche : technicienne. âge du personnage : 20 ans.
Sujet: un chien abandonné (libre) Mer 25 Nov - 18:34
Meryl & ?
année 41, saison intermédiaire, soirée 90
un chien abandonné
Pour une fois, je n'étais ni dans l'ombre, ni dans les pattes de Cornelia, elle m'avait bien fait comprendre qu'elle avait besoin de souffler et qu'elle espérait que je comprendrais qu'elle avait besoin d'être seule. C'était toujours un peu compliqué à vivre parce que je me sentais bizarrement drôlement seule dans ces cas là. Je savais qu'il n'y avait pas que Cornelia dans ma vie mais elle occupait une place très grande dans mon quotidien et j'avais parfois tendance à laisser les autres de côté trop longtemps. Elle était sûrement celle qui me supportait le mieux, ça crevait les yeux et ma mère me le répétait sans cesse, elle était celle qui se rapprochait le plus d'une véritable amie, d'une personne qui ne me trahirait tout bonnement jamais. Rina, quant à elle ne pouvait pas me voir en peinture. Je ne lui en voulais pas vraiment, j'étais désolée et je voudrais que ça change mais je ne comptais pas lui imposer ma présence, d'autant plus quand son aînée était occupée.
Je traînais un peu les pattes parce que j'allais seule au bar à drogue mais il n'aurait pas fallu grand-chose pour que je trouve quelqu'un avec qui discuter une fois à l'intérieur. J'étais seulement persuadée que ça aurait été encore mieux avec Cornie, quoi qu'elle en dise. Je n'allais jamais au bar à drogue pour boire, disons que boire était une activité intermédiaire, induite par l'environnement mais certainement pas l'idée principale. Telle une enfant, je buvais sans réussir à rester sur place, c'était plus fort que moi. Mes doigts allaient dans mes cheveux, je bougeais absolument tout le temps sur ma chaise, comme si je n'arrivais pas à trouver une position idéale. Je regardais tout autour de moi, persuadée que j'allais croiser le regard de quelqu'un d'ouvert. Je n'étais pas stupide, je remarquais bien que certaines personnes se fermaient spontanément, ça se lisait à leur posture.