Messages : 161 âge : 31 Crédits : labxnairs (ava) âge du personnage : 19 ans.
Sujet: jamais incognito (libre) Sam 28 Nov - 19:06
Sergueï & libre
année 41 ; seconde saison tempérée ; soirée 90
jamais incognito
Les premiers jours de repos forcés avaient été très durs pas parce que j'étais contraire ou trop obstiné, j'obéissais naturellement aux consignes donnés par les sous-infirmiers et Charly mais parce que je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter pour Zorah et pour les autres aussi. Je savais bien qu'Anya était increvable, que Oksana était consciencieuse et que Esfir lutterait contre tout ce qui pouvait leur tomber dessus mais c'était bizarre sans elles et même si je m'étais fait voler ma place d'aîné sans broncher, j'aurais voulu être là pour ma famille. Je savais bien que désormais j'étais limité dans mes démarches mais c'était frustrant que la distance diminue encore le champ des possibles. D'un autre côté, j'étais conscient d'une chose, ce n'était pas plus mal qu'elles ne puissent pas me découvrir directement après la tempête. Esfir aurait couru dans tous les sens, brouillon comme jamais, parce qu'elle n'aurait rien pu faire. Anya m'aurait fait de grands sermons et aurait cherché encore une fois à dicter mes journées, même quand elle ne passait plus ses journées entières avec moi. Oksana serait sans doute, et comme toujours, la plus mesurée.
J'aurais aimé pouvoir bouger plus tôt mais, même si je n'avais plus d'obligations, j'étais entraîné à prendre soin de mon corps depuis trop longtemps que pour me négliger. Personne ne m'avait ramené d'informations inquiétantes à son sujet, je supposais donc qu'elle tenait le coup et qu'elle avait réussi à s'abriter du gros de la tempête. Il m'avait fallu attendre quatre bonnes journées pour envisager de rejoindre le bar à drogue où j'avais plus de chance de la croiser, qu'elle soit occupée ou non. J'étais prêt à tenter ma chance, quitte à faire chou blanc. Qu'est-ce que je n'aurais pas fait pour ces filles qui m'avaient posé tant de soucis lors de mon adolescence, elles avaient toujours été trop exubérantes et surexcitées pour moi. Oksana mise à part. Elle était parfois trop effacée pour son propre bien. La démarche était maladroite mais j'avais réussi à me faufiler jusqu'au bar à drogue où je n'avais plus qu'à attendre, elle avait un radar dans le corps et on me connaissait à force. Si elle était là, elle ne se ferait pas prier.