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 how you break your own heart (os)

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Nadya

Nadya
VIPERES DE L'OUESTMEMBRE

Messages : 284
Crédits : murdock (ava)
Tâche : sentinelle
âge du personnage : 17 ans

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MessageSujet: how you break your own heart (os)   how you break your own heart (os) EmptyMar 24 Jan - 14:08

how you break your own heart
Tu n'es qu'une enfant et ton père est un héros. Le petit monde qu'est le territoire Nord semble s'être passé le mot. Il est un exemple de loyauté. Un homme plein de droiture qui a fait son choix car tel était son devoir. Tu ne comprends pas ce que cela implique. Ne comprends pas qu'il n'est en réalité vu comme ça que par une petite portion de la population. Que la plupart des Dragons ne le respectent pas, ils le craignent. Tu ne comprends pas parce que tu n'as pas le temps pour ça. Ta vie est faite de limites, de périmètres dans lesquels tu peux exister. De règles auxquelles tu dois te plier. Tu te persuades que tu n'as pas peur de lui. Que sa brusquerie vient de son envie de faire de toi la meilleure. Il le susurre souvent. Tu prendras le meilleur de lui. Tu seras son héritière. Tu marcheras dans ses pas. Il te façonne et tu l'acceptes parce que tu n'as pas peur mais il y a une menace dans ses yeux. Bien sûr tu ne l'identifies pas à l'époque. Tu ne vois pas cette bombe prête à exploser. C'est instinctif. Tu ne te rebelles pas parce que c'est ce que tu as de mieux à faire. Parce que tu aimes ce qu'il t'apprends la plupart du temps même si le prix est lourd à payer. Encore une chose que tu ne comprends que plus tard sous les mains précises d'une jeune Infirmière. Pour le moment cela t'échappe. Ce qui ne t'échappe pas c'est la haine. Ton père est un homme haineux. Il déteste tout ce qui ne lui ressemble pas. Tout ce qu'il estime être différent. Il prends aussi. Encore et encore. Il arrache. Il dévore. De ta mère, tu n'as aucun souvenir mais il y a cette femme qui a vécu avec vous durant quelques saisons. Des années plus tard son prénom se volatilisera de ton esprit. Mais pas le sang. Pas la rudesse des mains de ton père sur tes joues alors qu'il t'a forcé à le regarder dans les yeux. « On ne dira rien à personne. D'accord ma princesse ? Cette petite pute n'est personne. » Tu t'en voudras d'autant plus d'avoir oublié à cause de ça. Parce qu'elle était quelqu'un. Quelqu'un qui remettait tes cheveux en place lorsqu'ils sortaient de ta tresse. Qui t'offrait une étreinte parfois. « C'est juste toi et moi. Comme ça doit l'être. » Et tu n'es pas sûre de vouloir ça. Tu n'es pas sûre de ne pas avoir peur avec le sang de cette femme qui n'est personne collé à tes joues. Tu apprends que les conséquences n'existent pas dans le monde de ton père. Qu'à l'extérieur tout n'est pas permis mais qu'il sait comment tricher pour ne jamais perdre. Tu te demandes si toi aussi tu pourrais n'être personne. Et la réponse vient trop vite. Une évidence. D'autres sont passés avant toi. Ton père marmonne en vieillissant. Il dirige sa haine vers des gens qui ne sont plus là. Des gens qui l'ont trahi selon ses dires. Est-ce que cette femme l'a trahie selon lui ? Jusqu'où as-tu le droit d'aller ? Tu ne l'apprends pas si longtemps après. Alors que tu sais déjà que sa haine n'est pas synonyme de vérité. Le monde est vaste et ne se soucie pas de lui. Ce monde peut-être le tien et tu saisis ta chance. Parce que tu as huit ans, que c'est la première fois qu'il te frappe en-dehors de vos entrainements et que tu ne deviendras pas personne. Tu te bat pour être quelqu'un. Tu peux être faite de griffes et de crocs comme lui. Tu mords cette main qui t'a tout appris pour qu'elle ne puisse pas prendre et prendre et prendre.

Ton père n'est plus ton père. Il est Matthias. Tu ne le hais pas. Tu te refuses à haïr comme lui. Mais il est toujours avec toi. Qu'importe que tu ne l'ais plus vu depuis ta fuite. Il est parfois comme un fantôme, parfois une petite voix dans ton esprit. Il critique tout ce qu'il voit. Ce clan si différent. Tes choix. Ta faiblesse. Tu t'entraînes trop pour le faire taire. Tu t'en fais tourner la tête. Tu passes deux années à être une Vipère sans réellement l'être durant deux ans. Tu fais des rencontres. Tu ne déranges pas ces gens qui t'ont accueillis sous leur toit. Tu apprends à partager. Tu décodes avec toutes les peines du monde cette autre petite fille qui vit déjà avec le couple. Giya est un mystère jusqu'à ce que sa simplicité se révèle. Elle devient ta personne préférée. Ensuite tu trouves Maya. Maya qui est un casse-tête plus compliqué encore mais que tu aimes si fort, si vite. Maya qui devient ton premier caprice. Que tu ramènes au cœur de cette famille qui se désintéresse vite des enfants que vous êtes. Quelque part tu préfères ça. Tu n'as pas besoin des adultes. Tu te sens indestructible avec Giya et Maya. Tu finis par mettre un nom sur votre relation. Elles sont tes sœurs. Le seront pour toujours. Tu te fais la promesse de les protéger. De ne pas prendre mais de donner à la place. Tes dix ans viennent et avec eux la marque. Le soulagement vient dans la douleur. Tu ne peux pas devenir comme Matthias avec ce V incrusté dans ta peau. Tu es une Vipère par choix. Tu construis la vie que tu désires. Tu as Maya et Giya avec qui affronter le monde. Tout est parfait. Et puis tu rencontres Sidonie.

Sidonie n'est pas ta première amie. Elle ne sera pas la dernière non plus. Elle est d'abord une gamine que tu croises trop souvent. Tu ne comprends pas ce qui attire ton regard. Pourquoi tu es toujours consciente de sa présence. Elle a le sourire timide, tu remarques. Pourtant elle est toujours entourée. Elle se mêle à d'autres enfants que tu connais de noms, se fait accepter des plus grandes. Tu la vois souvent collée au flanc d'une Soumise que tu es certaine d'avoir déjà vu quelque part sans réussir à la replacer. Tu l'approches finalement à cause de ça. Parce que tu te souviens et que tu dois comprendre pourquoi elle regarde une ancienne Dragonne comme si elle avait inventé le soleil. Pas parce qu'elle sourit quand vos regards se croisent et que tu ne peux pas t'empêcher de le faire en retour. Sidonie est tout ce que tu n'es pas. Maladroite, trop bavarde lorsqu'elle est gênée, passionnée par tant de choses qui t'échappent. Elle aussi devient un mystère que tu veux percer. Tu veux comprendre pourquoi tu la trouves seule parfois. Pourquoi elle manque tant de confiance avec tous ces gens qui l'entourent. Vous devenez inséparables. Elle t'inspire à en vouloir plus. Tu te rends compte que tu veux tout ce que la vie a à t'offrir. Chaque jour mérite d'être vécu et il y a tellement de choses que tu peux saisir si tu tends la main. Ce n'est pas prendre, c'est accepter. Alors tu acceptes la présence de Sidonie même si en réalité c'est toi qui la cherche. Vous partagez vos journées, vos jeux. Les contacts physiques sont rares. Vous êtes toutes les deux maladroites comme ça. Même avec Giya et Maya tu ne sais pas trop comment t'y prendre. Tu aimes ces longues nuits d'hiver où vous vous serrez dans un lit pour avoir plus chaud. Toi au milieu pour qu'elles ne se disputent pas. Mais le reste du temps il n'y a que des gestes furtifs. Tu ne penses pas que cela te manque. Jusqu'à ce que ta main se referme si parfaitement autour de celle de Sidonie pour l'aider à se relever après une chute malencontreuse. Tu n'es pas sûre de ce qui change ce jour là mais ta paume te semble brûler pour le reste de l'après-midi et tu te demandes si il serait bizarre de saisir la main qu'elle laisse pendre contre sa cuisse. Tu met vite ça de côté. Tu n'as pas le droit de prendre.

Il fait désagréablement chaud la première fois que vous partagez un lit. Tu viens d'avoir douze ans. Tu aimes ta vie. D'ici quatre ans tu seras Membre. Avoir un but est bon. Mais pour le moment tu restes une enfant. Tu es chez Sidonie parce que tu n'as pas envie de rentrer. Tu n'as pas la patience de jouer l'arbitre entre tes sœurs aujourd'hui. Il y a en toi une énergie désagréable dont tu n'arrives pas à te débarrasser. Tu sais pourquoi. Tu boudes un peu. Tu as rencontré Nox et ses stupides boucles tombant sur son front. Nox qui comprends trop bien le langage de Sidonie et qui l'a accaparé durant toute la pause repas. Nox qui s'est drapé sur son épaule sans une once d'hésitation lorsqu'il a fallu reprendre le travail. Tu découvres que la jalousie est un sentiment désagréable. Tu en veux un peu à Sidonie de ne pas avoir remarqué. Mais comment le pourrait-elle ? Parfois tu es silencieuse. Tu n'as pas besoin d'un Nox pour ça. « Je peux dormir ici ? » Tu demandes sur un coup de tête. Vous êtes allongées sur le plancher parce qu'il y fait plus frais. Elle tourne la tête pour te regarder, hausse les épaules. Elle a une trace de poussière sur le front que tu te retiens d'essuyer. Tu ne la questionnes pas sur le besoin de demander la permission à sa mère et elle en fait de même vis à vis de tes parents. Vos adultes ne sont pas les mêmes mais ils ne brillent pas par leur présence. Tes sœurs savent que tu es ici, c'est le principal. Vous vous débarbouillez dans une bassine et la trace de poussière disparait avec ton envie de l'effacer. Tu enfiles les vêtements qu'elle te prête et vous utilisez l'énergie qu'il vous reste pour vous échouer dans son lit. La place manque. Cette proximité soudaine est déroutante. Presque entêtante. A chaque mouvement que tu esquisses vos peaux se frôlent. Vous gigotez trop. Tu ne sais pas si c'est à cause de cet idiot de Nox, si c'est la jalousie qui parle, ou si tu veux faire quelque chose pour qu'elle se détente. Mensonge. Tu es égoïste. Tu attrapes son poignet pour draper son bras autour de toi et tu vas nicher la tête contre son épaule. Il fait chaud, sa peau est moite au travers de son t-shirt mais tu ne bouges pas. Tu fermes les yeux. Fort. Ton cœur bat si vite dans ta poitrine. Elle doit l'entendre. Mais tu prends et elle ne bronche pas. Tu prends et même si ça te fout la trouille cela révèle aussi un vide en toi.

Un garçon t'embrasse et il te faut toute ta retenue pour ne pas lui casser le nez en retour. Tu le connais depuis quelques semaines mais cela te prends pas surprise. Le moment est désagréable. Trop brusque. Tu ne lui parles plus jamais. Tu oublies jusqu'à son prénom. Mais cela éveille en toi une curiosité. Vous en rigolez avec Sidonie lorsque tu lui racontes. Tu as la tête posée contre son épaule. La proximité est devenue usuelle entre vous. Sidonie est ta meilleure amie. Elle te laisse prendre avec un sourire. Elle accepte volontiers que tu cherches sa chaleur. Le vide est toujours là. Ne semble pas près de se combler. Mais elle aide un peu. Tu as compris que tu as besoin de ce contact avec les autres. Que c'est plus facile quand c'est elle. Mais tu entreprends d'essayer avec d'autres. Tu embrasses Bran et Jared. L'expérience n'est plus si désagréable. Tu aimes le sourire de Bran, les cheveux blonds de Jared. Tu prends et c'est plus facile comme ça. Puis l'envie passe. Tu te désintéresses d'eux. Tu as mieux à faire.

Toutes les quelques nuits tu restes chez Sidonie. Vous avez vos habitudes. Tu empruntes ses vêtements et vous vous serrez dans son lit. Il n'y a plus d'espace du tout entre vous. Vous parlez pendant des heures à petits coups de murmures. « Leola m'a embrassé aujourd'hui. » Son cœur pulse vite sous ton oreille. Tu es sûre qu'elle rougit. Un flash de colère te traverse. Parce que Leola l'a embrassé et non le contraire. Tu en veux à cette fille au visage inconnu qui s'est autorisé un tel geste. Et puis tu te tends. Parce que tu ne savais pas. Sidonie a ri de tes déboires mais n'a jamais rien partagé. Cela te frappe seulement qu'elle puisse avoir envie d'embrasser quelqu'un. Une fille qui plus est. Une désagréable sensation te glisse le long du dos. La voix trop familière de Matthias essaye de percer ton esprit. De t'empoisonner de sa haine. Elle gigote un peu. Le corps comme toujours en ébullition lorsqu'elle est nerveuse. Ton silence la rend nerveuse. Tu fermes les yeux, expires tout doucement, une main serrée dans son pull. Tu as appris depuis longtemps qu'il avait tort sur toute la ligne. Ce n'est pas une tare de vouloir embrasser une fille. Sidonie est toujours Sidonie et tu l'aimes. Le monde se fiche bien de ce genre de détails. « C'était comment ? » Elle soupire. Soulagée sûrement. « Bizarre. Korra dit que ça peut devenir mieux après si on le fait ensemble. » Tu hoches la tête. Après tout tu as aimé embrasser Bran et Jared lorsque le choix t'a appartenu. « Si Leola recommence sans que tu le veuilles je lui casse le nez. » Tu grommelles, fatiguée. Tu frottes la joue contre son t-shirt et elle resserre son étreinte. Tu n'aimes pas Leola, tu décides.

Tu grandis. Il y a d'autres Bran et Jared. D'autres baisers et plus. Sidonie n'aime que les filles et tu n'aimes que les garçons. Rien ne change. Vous partagez. Tu vois la chose de la sorte plutôt que cette notion de prendre et de donner. Le vide est toujours là, se comble entre ses bras, contre la peau d'autres. Tu penses les aimer. Mais tu finis toujours par prendre, prendre, prendre. Tu leur fais du mal malgré une sincérité qui te déroute parfois. Les sentiments sont compliqués. Ce qui unit Maya et Giya te déroute souvent mais tu les trouves touchantes. Tu n'aimes pas ça lorsque Vega entre dans le tableau. Sidonie parle d'elle avec des étoiles dans les yeux. Tu peux presque voir son cœur déborder. Elle semble si heureuse que tu en as la poitrine qui se serre. Mais il t'est difficile de résister au charme de Vega. Elle est déjà Membre, un peu plus âgée donc, et si cool. Sa tendresse pour Sidonie est évidente. Elle donne plutôt que de prendre. Elle protège. Alors du haut de tes quinze ans tu ne fais que la menacer un petit peu. Tu lui fais comprendre qu'elle n'a pas intérêt à faire souffrir ta meilleure amie et tu acceptes qu'il te faudra partager. La tâche n'est pas si difficile. Vega est une Jaguar et vous avez votre vie de Membres qui approche. Vous trouvez une nouvelle normalité. Tu continues à prendre, prendre, prendre avec la meilleure volonté du monde et tu te gardes bien de considérer Sidonie comme tienne. Tu ne te glisses plus dans son lit à la première occasion, tu laisses son sweat-shirt préféré bien à sa place. Tu aimes qu'elle soit heureuse avec Vega mais tu les envies. Toi aussi tu aimerais bien comprendre. Son attitude ne change pas vraiment. Tu as toujours ta place tout contre elle, son bras par-dessus tes épaules. Elle serre ta main quand tu la glisses dans la sienne, te sourit. Malgré tout tu te sens seule parfois. Même quand vos liens se resserrent et que tu n'es plus seulement sa meilleure amie mais aussi sa binôme. C'est la seule reconnaissance que tu offres à Annabella. Tu peux accepter Vega mais pas que la vie de Sidonie puisse être liée de la sorte avec une autre Vipère.

La rupture vient sans effusion. Sidonie te glisse un jour d'une voix un peu triste qu'elles ne s'aiment plus comme ça. Elles restent amies. Tu trouves Vega un peu bête. Parce que toi ça te suffit d'aimer Sidonie sans ça. Parfois tu peines à trouver une étiquette qui lui correspond. Tu ne la lâches plus. Tu te satisfais d'être à nouveau la seule ayant le droit de te glisser dans ses bras. Tu n'étais pas jalouse de Vega. Tu ne lui en voulais pas. Mais c'est quelque chose d'être le centre de l'attention de Sidonie. Même si cela réveille les vieux démons. Que tu dois resserrer l'étreinte de tes doigts autour de la gorge de cette chose qui veut réclamer trop. Qui veut consumer après ce qu'elle voit comme une traversée du désert. Mais tu t'es promis de ne jamais être comme ça avec elle. Tu as appris à tolérer tes écarts avec les autres, tu as accepté qu'il y aura toujours un petit bout de Matthias en toi. Sidonie est hors limite. Tu veux exposer tes bons côtés sous ses yeux. Tu veux effiler ta tendresse comme une lame même si elle a mis longtemps à devenir naturelle entre tes mains. Tu retrouves son contact sous les couvertures, la sérénité qui vient avec le calme de son souffle balayant le haut de ta tête. Le sweat-shirt redevient tien et tu as une pensée pour Vega. Tu espères qu'elle ne l'a jamais porté.

Sidonie t'aime comme ça et c'est le début de la fin. Elle t'embrasse et tu gèles sous ses lèvres. Elle souffre et tu en veux plus. Tu n'es pas aussi bien que tu pensais l'être. Ta tendresse fait couler le sang et tu veux, tu veux, tu veux. Tu as besoin d'elle. Elle, elle a besoin d'absence. Ton absence. Parce que tu ne l'aimes pas comme ça. Parfois tu le désires tellement. Mais pourquoi ne l'aime-tu pas comme ça ? Parce que. Cela devrait une réponse en soi mais parfois tu te questionnes sur l'astérisque qui accompagne la certitude. Avant de refuser tout bonnement son existence. Pourquoi tu ne l'aimes pas comme ça ? Parce qu'un scorpion ne change pas sa nature. Parce que tu es la fille de Matthias. Parce que tu ne veux pas dévorer ce qui t'appartient. Elle t'aime et tu l'aimes aussi mais pas assez tout de même pour la laisser partir. Pas autant que ton besoin d'elle. Tu l'aimes mal. Tu ne l'aimes pas comme ça mais dans le fond tu ne sais pas ce que ce ça représente parce que tu ne l'as jamais ressenti pour ces hommes contre les lèvres desquels tu te perds. Ils n'ont jamais compté de la sorte. Sans eux tu peux respirer. Ils ne sont personne quand elle est tout.

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