Messages : 635 âge : 31 Crédits : isharewhereiwant (ava) Tâche : sous-armurière âge du personnage : 22 ans
Sujet: I know life would suck without you (Ezio) Mar 3 Nov - 21:00
Nyx & Ezio
I know life would suck without you
La bataille restait dans un coin de ma tête pendant que je travaillais sur une armure, tentant tant bien que mal de ressouder des pièces d'une armure qui avait dégusté lors du combat précédent. Ils enchaînaient les affrontements périlleux et notre travail était de retaper leurs machines afin qu'elles soient opérationnelles pour la suite. Ce n'était pas toujours facile d'enchaîner mais je reconnaissais que notre équipe était solide, nous ne nous prenions pas la tête et c'était un miracle avec une personne de mon tempérament, j'en avais bien conscience. J'étais beaucoup trop sombre, beaucoup trop colérique. Ce n'était pas faute de tenter de faire des efforts pour ceux qui comptaient réellement pour moi et pour le bien du travail. Il n'était pas question de déconner à ce sujet. Le souci, c'était que j'avais perdu ma soeur et ma mère lors de la Saint-Valentin sanglante et cet incident avait achevé de m'enfermer dans ma bulle. Je n'étais plus que colère et haine vis-à-vis des Naturels. Et vis-à-vis de beaucoup trop d'éléments de mon quotidien.
« La machine d'Ezio est dans un sale état. » Ces mots n'étaient pas tombés dans l'oreille d'une sourde. J'avais crié des directives à un ami mécanicien avant de foncer vers l'armure en question. Stupide. Crétin. Je l'insultais dans ma tête. Je n'avais jamais trop su comment réagir avec les autres, même avec lui ce n'était pas toujours tout rose, mais je sentais cette même crainte et ces mêmes foutus frissons que quand la catastrophe nous avait frappés de plein fouet. Difficile aussi de nier que mon cœur s'emballait et que mon ventre se tordait sous la pression. Je donnais des impulsions pour rejoindre Ezio et je n'hésitais pas à donner des coups de coude à l'un et l'autre sur le passage.
Heureusement que je connaissais ces machines par cœur. Heureusement que je la connaissais particulièrement. Malgré tout ça, il m'avait fallu batailler pour ouvrir son cockpit et le rattraper dans mes bras. « Ezio ! Ezio ! Merde, Ezio ! » Il avait subi mais il n'était pas à l'article de la mort. Ca n'empêchait pas mon cerveau de me mentir et de me crier qu'il allait y passer. Je m'en voulais presque d'avoir été si infecte le reste du temps.