please, kill me another day. (anya)

VIPERES DE L'OUEST

ANYA && ESFIR

please, kill me another day.

I'm dead. I'm so fucking dead. Elle allait mourir, elle en était sûre. A une heure pareille, c'était tout simplement impossible que son père ou l'une de ses mères aient décroché. Avec sa chance, ce n'était probablement pas non plus la douceur qu'était son grand-frère qui se présenterait au bureau de la principale. Terminator. C'était Terminator qui allait débarquer et l'assassiner et enterrer son corps quelque part et jamais personne ne retrouverait son cadavre et tout le monde penserait simplement qu'elle avait fini par fuguer pour aller s'incruster au camp de jeunes de la NASA. Pourtant Esfir ne parvenait pas à ressentir du regret. Enfin, pas autant qu'elle le devrait. Elle avait frappé fort après tout. Elle espérait que son ingéniosité serait récompensé. L'exploit n'avait pas tant été d'amener la chèvre jusqu'au lycée...mais d'avoir caché la dite chèvre pendant une semaine dans sa chambre sans avoir été démasquée. Même si elle devait mourir aujourd'hui, Esfir pensait qu'elle pouvait en être fière. Et puis, elle serait morte comme elle avait vécu, en jouant un dernier tour à Gloria. Le tout en ayant pu parler à son crush la semaine précédente. Finalement, elle avait eu une belle vie. C'était à ça qu'elle se raccrochait alors qu'Anya apparaissait finalement dans le bureau. Miss Zaïtsev, I presume ? Please take a seat. Le vieille peau lui indiqua la chaise juste à côté de celle qu'occupait Esfir et cette dernière recula par réflexe, s'assurant bien de ne jamais croiser son regard. I suppose you know what your sister here did or do you want a reminder of the facts ? Comme d'habitude, la principale ne pouvait faire que traîner son supplice en longueur...mais Esfir ne comptait pas céder et releva le visage fixant la vieille peau droit dans les yeux, déterminée comme jamais...et surtout parce qu'elle savait que tout son courage filerait si elle fixait sa sœur. Last week, she brought leeches to class. I was kind enough to close my eyes on this since it was supposedly for a science project. However what she did today is on another level completely. She brought a goat and put in on display in the hallway with no no reason whatsoever. Esfir avait l'impression qu'à chaque mot que la vieille prononçait, sa tombe se creusait un peu plus mais elle continuait de la fixer, tout son ressentiment parsemé de fierté se lisant dans son regard. You have no proof it was me. Maybe it was Zorah. Sa ligne de défense était faible mais elle peinait à attribuer son mérite à une autre personne...et puis elle ne pouvait pas accuser Yulia pour une fois.

AVENGEDINCHAINS

JAGUARS DU SUD

PLEASE, KILL ME ANOTHER DAY

Certains jours ne méritent pas d'être vécus. Certains jours donnent raison à cette envie de ne pas quitter les draps à l'aube naissante. C'est l'un de ces jours. Un jour où tu regrettes aussi amèrement d'avoir décroché le téléphone. Quelle genre de famille se faisait encore contacter de la sorte, à la maison ? Trois parents, plus un bonus négligeable que tu préfères souvent oublier, et pas un seul foutu de confier à l'administration son numéro de portable. Bien sûr il avait fallu que ça tombe sur toi. Le destin en avait décidé ainsi. C'était là la seule explication. Un cours annulé et une nuit passée à réviser t'avaient conduite beaucoup trop tôt au nid familial. Le téléphone avait sonné avant même que tu ne puisses sombrer sur le sofa pour une petite sieste bien méritée. D'une voix nasillarde une femme t'avait informée d'un problème avec l'une de tes sœurs. « I'm coming. » Avais-tu dit par sens du devoir en tentant d'étouffer dans l’œuf une rage trop connue. Esfir. Encore. « Miss Zaïtsev, I presume ? Please take a seat. » Le trajet n'a été qu'un flou de tournants trop secs et d'accélérations idiotes. Pour ta défense l'idée de te faire repérer par papa pour une conduite un peu limite avait été tentante. La chance n'avait pas été avec toi puisque tu étais désormais seule dans le bureau de la principale. Esfir avait au moins le décence d'apparaître un brin merdeuse. Tu hoches juste la tête à la principale avant de t'installer, les mains serrées sous le couvert du bureau. Rester calme va être compliqué, tu le sens. « I suppose you know what your sister here did or do you want a reminder of the facts ? » « Yeah your assistant-. » Apparemment ta réponse l'importe peu. « Last week, she brought leeches to class. I was kind enough to close my eyes on this since it was supposedly for a science project. However what she did today is on another level completely. She brought a goat and put in on display in the hallway with no no reason whatsoever. » L'histoire n'a pas changée. Entendre cette femme la conter est juste plus agaçant. Elle dégage tout ce que tu détestes et dieu que tu es heureuse en ce moment d'avoir eu la chance d'échapper à cette maudite école. Tu ne peux t'empêcher une pensée frustrante. Sincèrement tu comprends que Esfir veuille lui jouer des tours. Cela n'excuse rien. Tu as toujours envie de l'encastrer dans un mur avec toute ta bonté fraternelle. Ton visage reste neutre durant toute la durée de l'explication, ton sourcil se soulevant à peine vers la fin. Est-ce que tu es impressionnée ? Peut-être. Tu n'en diras rien pourtant. Esfir n'a pas besoin de motivation supplémentaire à semer le chaos derrière elle. « You have no proof it was me. Maybe it was Zorah. » Tu retiens difficilement un grognement frustré. Ce que tu aimerais qu'elle utilise son intelligence pour se sortir du pétrin de temps en temps. A croire qu'elle ne peut que s'y enfoncer. « Esfir, please. » Tu souffles, le regard sombre un instant sur ta cadette avant que tu ne tournes la tête vers la principale. « I'm sorry for her attitude. Trivial twins issues. » Cela n'arrange surtout pas ta ligne de défense. Car si tu as des envies de meurtre vis à vis de ta sœur, il est évident que tu ne vas pas la laisser couler. Le linge sale se lavait en famille. Elle ne s'en sortirait pas si facilement mais jamais tu ne laisserais qui que ce soit s'en prendre à elle, aussi méritée soit la punition. Tu prends une seconde pour bouger légèrement dans le siège, trouvant une position plus confortable, une jambe chevauchant l'autre. « But she has a point. Do you have any proof ? A witness maybe ? » Tu espères que ce n'est pas le cas. Tu l'espères vraiment. Car dans ce cas là, tout ton bluff tombera à l'eau. « I find it hard to believe. Esfir isn't perfect, a troublemaker you could even say. But I know my sister. And a goat, you said ? » C'est ici que ça passe ou ça casse. Tu bouges à nouveau pour te pencher vers ta sœur, l'observant avec attention. Avant de lui saisir le menton, orientant son visage vers la femme. « My sister is allergic to goat hair. And see... No red spot, no puffy eyes. It's simply impossible. » Si tu lâches son visage, ton autre main s'est accroché à sa cuisse, serrant fermement pour transmettre un ordre. Joue le jeu. « I can contact my aunt, ask her to send you Esfir's medical record. I'm sure she will be happy to learn that the school whom she trusted for her precious daughter don't hesitate to pick on a student just because she's a little turbulent. This will make her consider her next donation, I think. But it's just a detail isn't it ? » Tu ajoutes avec finalité, toutes tes cartes jouées. Ce n'est pas un bon exemple pour Esfir, tu en es consciente. Il serait plus simple de la laisser assumer ses erreurs. Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe chez vous. Alors tu joues le tout pour le tout.

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ANYA && ESFIR

please, kill me another day.

Esfir, please. Elle devait la fermer jusqu'à la fin de l'entretien, l'ouvrir ne faisait qu'empirer son cas et la voix de sa sœur fit descendre des sueurs froides dans son dos. Anya avait toujours eu un self-control hors du commun, ce qui était à la fois très admirable et très effrayant. C'était ce qui confirmait à Esfir qu'une fois sortie d'ici, elle prendrait cher mais en attendant, Anya essayait de lui sauver la peau et elle ne pouvait pas vraiment se permettre de lui mettre des bâtons dans les roues. C'est là qu'une nouvelle fois, elle ne put qu'admirer le génie de sa sœur. Le mode Terminator Anya avait été enclenché et c'était assez jouissif de la voir à l'oeuvre sur quelqu'un d'autre. Oh my God, Anya ! I want to be like you when I grow up, pensa-t-elle si fort qu'elle espérait que l'idée soit transmise mentalement à sa sœur. Anya avait le niveau des plus grands avocats, comme de ceux qu'elle voyait dans les show télé qui passaient un peu trop tard le soir. Le temps de l'adoration laissa place à l'instant horreur quand Esfir sentit la main de sa sœur sur son menton et elle fut bien tenter de hurler au crime. Heureusement pour elle, il ne s'agissait que d'une nouvelle stratégie de défense, bien plus efficace que la sienne, elle l'admettait sans mal. Soucieuse de ne pas gâcher les efforts d'Anya et la pression sur sa cuisse la forçant également à abandonner tout excès d'ego pour son plan, Esfir hocha énergiquement la tête de haut en bas, confirmant les propos d'Anya, passant même sur les défauts qu'on lui attribuait sans la contredire. Allergique aux poils de chèvre. Anya, ce génie. C'est à ça qu'elle reconnaissait le talent, à cet exploit qu'elle parvenait à accomplir en gardant son sérieux face à la principale. D'ailleurs, la vieille peau faisait tout de suite moins la fière. Il n'était plus question de fanfaronner quand l'argent entrait en compte. Il semblait que le bluff d'Anya fonctionnait à merveille sur cette vieille brique. Well...I-I...We....No we don't need to do that. I'm sure it was juste a little misunderstanding and we should keep it between us. Si Anya n'était pas sa sœur et si elle n'était pas non plus sur le point de la tuer, Esfir la demanderait en mariage. La défaite se lisait sur les traits fripés de la principale, elle ne le vivait pas bien et elle s'empressa de les congédier. That settles the matter. I hope the next time we'll see each other will be under different circumstances. D'un geste de la main, elle leur indiqua la porte. Sans demander son reste, Esfir ramassa son sac et s'éclipsa, attendant Anya dans le couloir, absolument pas prête à subir son courroux. PLEASE, PLEASE. Don't kill me, I won't do it again. PLEASE, geignit-elle en se jetant à ses pieds. Elle savait que ses prières tomberaient dans l'oreille d'un sourd. Au fond, quelque part dans la partie sensée de son cerveau, elle savait qu'elle méritait une punition mais personne ne pouvait l'empêcher d'essayer de s'en sortir au moins. But if you still want to kill me...Can you wait, please ? I still have to get my goat back. I can't let her with them. I have to give it back to the old Marcel. Anya devait probablement se dire qu'elle se foutait d'elle mais Esfir était totalement sérieuse. Elle ne pouvait pas laisser la chèvre ici. You could even kill me back at his farm, you know ? Give my dead body to the pigs. Anya était définitivement trop intelligente pour tomber dans un piège pareil. Elle était déjà venue la sauver du renvoie, elle n'allait pas en plus l'aider à transporter sa chèvre jusqu'à la ferme dudit Marcel.

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JAGUARS DU SUD

PLEASE, KILL ME ANOTHER DAY

On peut critiquer tes motivations, tes méthodes peut-être, mais personne ne pourra aller dire que tu n'y vas pas à fond. Tu donnes tout ce que tu as en chaque occasion et cela paye. Souvent. Sauf avec Esfir. Toute acharnée que tu sois il y avait des choses qu'elle n'apprenait pas et qu'elle n'apprendrait sans doute jamais. Faute de réussir à la rendre plus docile, tu te devais en tant que sœur de la tirer des embrouilles. A force tu en avais fait un talent. Heureusement que toute la famille n'était pas à son niveau. « Well...I-I...We....No we don't need to do that. I'm sure it was juste a little misunderstanding and we should keep it between us. » Tous ces gens étaient les mêmes. Obnubilés par l'argent alors qu'il suffisait de voir cette fichue école pour comprendre qu'ils n'avaient pas à se plaindre de leurs finances. Mais ils n'en avaient jamais assez. Tu retiens un commentaire satisfait. Esfir va encore devoir étudier ici un moment et elle n'a pas besoin que tu offres des munitions supplémentaires aux mauvais sentiments que cette femme doit entretenir. « That settles the matter. I hope the next time we'll see each other will be under different circumstances. » « Thank you for your time. » Le sourire condescendant que tu voudrais afficher est remplacé par ta neutralité usuelle mais tu as un hochement de tête pour la principale avant d’emboîter le pas d'Esfir. Et puis ton masque glisse. Il suffit que la porte du bureau de l'assistante soit fermée dans ton dos pour que ta mauvaise humeur se fasse visible. Le changement se produit aussi chez ta petite sœur. Elle est à tes pieds avant même que tu n'ais eu le temps d'ouvrir la bouche. « PLEASE, PLEASE. Don't kill me, I won't do it again. PLEASE. » Toujours aussi dramatique. « Get.up. » Un ton tranchant qui annonce la couleur. Tu accompagnes la parole d'un geste empressé de la main. Après tout vous pourriez toujours avoir un public. « But if you still want to kill me...Can you wait, please ? I still have to get my goat back. I can't let her with them. I have to give it back to the old Marcel. » Une multitude d'émotions te traverse et il te faut un instant pour parvenir à t'arrêter sur l'une d'elle. Elle se fiche de toi ?! Tu es désespérée par cette gosse. Mais aussi un peu impressionnée par son investissement. Tu ne pouvais même pas lui reprocher sa fidélité à cette chèvre, on lui avait appris qu'on ne laissait jamais l'un des siens en arrière. « You could even kill me back at his farm, you know ? Give my dead body to the pigs. » « Shut up ! » A bout, tu prends une longue et bruyante inspiration, les yeux levés vers le plafond. Tu t'appliques à compter à rebours pour calmer un peu le feu qui te ronge. Et puis te voilà qui te pince le nez, les paupières désormais closes. Elle va te rendre chèvre. C'est le cas de le dire. « Sweet spirits. Three parents and it's for me... » Tu as beau balayer tes options, aucune n'est vraiment satisfaisante. Dans tous les cas elle n'en fera qu'à sa guise. Sauf si tu l'assommes. Ou que tu l'attaches dans la cave. Il faudrait sans doute empêcher Sergueï et Sana de l'aider par pitié. Donc les enfermer dans leurs chambres. Non. Vraiment la meilleure solution est encore de le faire avec elle. Pour garder le contrôle.« If I let you do that it'll not be free. And move. » Tu t'es déjà emparé de son sac à dos pour l'entraîner à ta suite et ainsi vous éloignez de cette zone si sensible. Ce genre de discussion devait avoir lieu dans un endroit stratégique. « No wonder you always get caught. »

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» I'm sexy as hell, I know ~{ Anya
» anya • discipline equals freedom
» A force de vouloir calmer le jeu ft. Anya
» you will kill me ft. Astrid
» kill two birds with one stone — alecto & violette

please, kill me another day. (anya)

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