a shoulder to cry or a punch in the face (Sidonie)

VIPERES DE L'OUEST

a shoulder to cry or a punch in the face
année 41 - saison tempérée 2 (matinée 92)
L'idée d'un démarrage aux aurores après une soirée au quartier des jeux ne doit pas être au goût de tout le monde mais te semble d'autant plus vitale. Rien de mieux qu'un peu d'entraînement pour débarrasser ton organisme de l'alcool et oublier les courbatures. Avec tes blessures il n'est pas question de trop en faire mais l'inactivité est sans doute plus mauvaise qu'un inconfort pendant le mouvement. Surtout pour ton mental. Tu trouves bien trop souvent ton calme entre les murs familiers de la salle d'entraînement. Véritable petit havre de paix. Déjà habité par le bruit de coups et les grognements d'efforts. Trouver quelqu'un est déjà surprenant mais alors Sidonie. Seule qui plus est. La constatation te fait froncer les sourcils. Tu abandonnes tes affaires sur un banc dans un coin avant de la rejoindre. « T'es matinale. » Tu te cales contre un mur à proximité du sac de frappe. Les yeux observant sa forme et la vigueur avec laquelle elle frappe. Ouep. Quelqu'un évacue son humeur. Tu as une question au bord des lèvres mais tu la gardes pour toi. Il ne vaut mieux pas lui demander directement pourquoi elle est ici en solo alors que tu as l'habitude de la voir se faire traîner par sa binôme. Sidonie est loin d'être mauvaise, il lui faut juste de la motivation. Ce qu'elle a de toute évidence trouvé aujourd'hui. « Tu veux une adversaire ? Ce pauvre sac est pas prêt de rendre les coups. » Tu tentes un peu hasardeusement. Peut-être que par la biais de quelques frappes tu en apprendrais plus.

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Sidonie & Korra
A41 SI J92 (matinée)

a shoulder to cry or a punch in the face

Après la tempête et avec une partie des troupes toujours aux abonnées absentes quelque part, loin des murs de la ville, trouver de l'occupation n'aurait pas dû être si difficile, mais, après des jours et aucune blessure nécessitant de guérir, elle avait fini par faire le tour. Des choses à faire, il y en avait toujours, mais la logistique compliquait tout. Il y avait une limite aux heures de gardes qu'elle pouvait prendre, d'autant plus lorsqu'il fallait éviter les horaires de Nadya. La vie était bien plus facile lorsqu'elle passait la moitié de son temps à se morfondre égoïstement chez elle, mais un deal avait été fait et elle ne comptait pas briser une autre promesse. Elle acceptait déjà assez difficilement le fait de ne plus pouvoir être cette gosse naïve qui avait promis une amitié éternelle à une tête blonde fraîchement expatriée. Pour ne pas attirer l'attention de la dite tête blonde, elle s'appliquait donc à mener une existence plus saine et enrichie, un exercice qui n'avait rien de facile lorsque son quotidien semblait à la fois trop vide et rempli d'elle. Alors, oui, elle avait pris cette étrange décision d'aller s'entraîner d'elle-même parce que l'occupation était nécessaire et que c'était un pas de plus dans la bonne direction. Elle espérait aussi que l'exercice supplémentaire lui permettrait de dormir un peu plus cette nuit. Et si Nadya avait la mauvaise idée de se pointer, elle pourrait toujours se forcer à reprendre le rôle de la binôme soucieuse pour la renvoyer chez elle, son poignet n'étant sûrement pas à nouveau paré pour le service. L'idée s'était révélée être bonne, frapper quelque chose était défoulant et ses humeurs ne faisaient de mal à personne pour une fois.

- Pas dormi.

Elle s'était forcé à grommeler, les coups s'arrêtant juste le temps d'un haussement des épaules. Elle n'avait pas voulu croiser qui que ce soit, mais Korra n'était pas la pire des compagnies. Elle était suffisamment intuitive pour savoir quand se taire et elle dégageait quelque chose d'apaisant et de solide. Souvent, elle était aussi de bons conseils, raison pour laquelle elle accepta de se prêter au jeu. En plus, peut-être que se prendre quelques coups lui donnerait une autre raison de chouiner comme l'ado au cœur brisé qu'elle était.

- Okay.

Elle avait abandonné le punching-ball avec un dernier coup pour rejoindre les tatamis, laissant le temps à Korra de s'échauffer pendant qu'elle essuyait d'un revers de la manche la sueur qui lui collait déjà au front. Alors seulement, lorsqu'elle cessa enfin de s'intéresser uniquement à toutes les émotions qui lui grouillaient dans le ventre, elle remarqua quelque chose de différent.

- Tu rayonnes.

Le commentaire avait été lâché bêtement avec une pointe d'étonnement qu'elle trouvait légitime après l'espèce de fantôme qui avait pris la place de Korra durant un bout de temps. Si elle n'avait pas été très présente, elle s'était tout de même rendue compte de la situation, elle n'avait simplement pas réussi à trouver l'énergie de faire quoi que ce soit, déjà enterrée sous ses propres problèmes. Aujourd'hui, la Messagère était différente et elle se dit simplement qu'elle paraissait heureuse. Un détail qui n'aurait pas dû être si marquant, mais qui le restait dans les temps chaotiques qu'ils traversaient. Voire la part belle de la vie n'avait rien de facile et, pourtant, Korra était aussi éclatante que le soleil qui l'avait suivi à la trace jusqu'à la salle d'entraînement.

AVENGEDINCHAINS

VIPERES DE L'OUEST

a shoulder to cry or a punch in the face
année 41 - saison tempérée 2 (matinée 92)
« Pas dormi. » Tu ne laisses échapper qu'un léger son. Un long hm pendant que tu observes sa forme. Cela se voit dans la tension de son corps et la peau peut-être un peu pâle. Il vaut mieux ça que de tourner en rond mais il ne faudrait pas qu'elle s'épuise. On ne sait jamais quand une urgence peut appeler une Membre. Même si c'est l'hôpital qui se fout de la charité vu l'état dans lequel tu t'es traînée pendant la saison polaire. Au moins en t'entraînant avec elle tu pourras contrôler un peu cette énergie qu'elle évacue. « Okay. » Tu souris par réflexe. Toujours heureuse d'avoir quelqu'un avec qui échanger quelques coups. Pendant que tu effectues quelques frappes tout en sautillant pour t'échauffer, tu te rappelles d'y aller mollo. La mettre K.O n'arrangera rien. « Tu rayonnes. » Le commentaire te sort de tes pensées et tu stoppes aussi tes mouvements. Tu ne t'offusques pas de son ton. Rien d'étonnant. Tu sais d'où tu viens. Elle n'est pas non plus la première à le pointer. Preuve que tu es devenue beaucoup trop évidente. Tu n'y peux pas grand chose. Il est trop facile de te laisser bercer par la chaleur de Moira. Tu es heureuse et tu n'as aucune envie de le nier. « Peut-être. » Tu lâches quand même dans un haussement des épaules. Comme si ce n'était rien mais ton sourire est un indicateur suffisant. Tu ne veux pas que la conversation se concentre sur toi. Raison pour laquelle tu n'en dis pas plus. Tu viens te mettre en position devant elle. La garde basse et les paumes ouvertes. Pas de poings pour le moment. « Je peux pas dire que c'est ton cas. Toujours Nadya ? » Tu es franche mais tu ne juges pas. L'amour est une affaire compliquée. Il n'y a pas de temps donné pour oublier ses sentiments. Aucun réel contrôle sur eux. Elle ne peut qu'avancer à son rythme. Mais ça te fait de la peine de la voir souffrir. La situation est injuste et personne n'est à blâmer. C'est d'autant plus compliqué que ce n'est pas qu'un crush et qu'elles étaient trop proches. Tu ne regrettes pas de ne jamais t'être trouvée dans sa situation.

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Sidonie & Korra
A41 SI J92 (matinée)

a shoulder to cry or a punch in the face

La réponse n'était en rien satisfaisante, elle aurait de loin préféré une longue tirade sur toutes les raisons qui rendaient Korra si heureuse. Même si elle pouvait paraître un peu aigrie par moment, elle n'était pas complètement égoïste non plus et elle aurait pu se réjouir du bonheur de quelqu'un d'autre. Encore plus quand ce quelqu'un en avait déjà assez bavé comme ça, même si elle n'avait jamais compris ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'elle se retrouve dans cet état. Elle aurait aussi préféré ne pas être le centre de la conversation, mais ça ne l'empêcha pas d'embrayer immédiatement, preuve qu'elle devait avoir besoin de verbaliser ce qui lui trottait dans la tête depuis un moment.

- T'as déjà pensé à demander un changement de binôme ?

La question n'était pas anodine et bien trop liée à Nadya justement, la Messagère le comprendrait sans mal. Pour se donner quelque chose à faire, elle commença à frapper, un coup peut-être trop fort partant à cause de toutes les émotions qui l'agitaient.

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année 41 - saison tempérée 2 (matinée 92)
« T'as déjà pensé à demander un changement de binôme ? » La question te frappe. Elle aussi. Tu absorbes le coup avec la paume de la main mais ce n'est pas sans surprise. Tu aurais pourtant dû anticiper que sa mauvaise humeur puisse te jouer des tours. Le reste demande un traitement plus lent parce que tu ne veux pas commettre d'erreur. Le sujet est trop sérieux. Tu restes en défense pour le moment. Laissant son rythme prendre le dessus pendant que tu réfléchis. « Avec ma binôme on a toujours été pro. Pas d'amitié. Pas d'attachement. C'était mieux comme ça. Donc non je n'ai jamais envisagé d'en changer. De toute façon je n'aurais pas voulu aller voir Annabella avec ce genre de demande. » Tu grimaces à l'idée. Elle n'aurait sans doute pas apprécié que tu remettes son choix en cause. Et avoir une binôme n'était pas assez important pour toi. Tu n'en as plus depuis un moment et on ne peut pas dire que ça te manque. « Mais je pense pas que c'est une décision que tu peux prendre seule. Ca concerne autant ta vie que celle de Nadya. Donc si tu sens que t'en as besoin pour avancer faut que tu lui parles. » Tu te doutes que ce n'est pas ce qu'elle veut entendre. « Tu n'as pas peur d'avoir de regrets ? Je suis pas dans tes bottes, Sid. Je le sais bien. Mais t'as l'air de quelqu'un qui veut se débarrasser de tout ce qui lui fait trop mal. Sauf qu'en faisant ça tu risques aussi de perdre ce qui compte. »

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Sidonie & Korra
A41 SI J92 (matinée)

a shoulder to cry or a punch in the face

Frapper était satisfaisant, plus satisfaisant encore maintenant qu'elle avait à mettre un peu plus d'attention dans chacun de ses coups pour toucher des cibles plus petites et éviter de blesser accidentellement son adversaire. Elle n'avait aucun doute sur le fait qu'elle terminerait au tapis avant d'avoir eu l'occasion de faire quoi que ce soit si Korra s'y mettait sérieusement, mais elle n'y tenait vraiment pas et elle s'en serait voulu de lui faire courir un risque. Plutôt que de combattre, elle utilisait donc les paumes qui lui étaient présentées comme un simple entraînement. Tout le reste de sa concentration s'accrochait à la conversation et, au final, elle avait trouvé un équilibre où les pensées indésirées n'avaient pas beaucoup d'occasions d'apparaître. Elle avait même ris un peu en imaginant la scène, son amie et cette fille dont elle ne se souvenait même pas du nom, allant faire des réclamations à l'ancienne Chef. Elle s'assombrit pourtant vite, la voix de la raison s'étant fait entendre, et c'était là tout le problème avec Korra. Elle lui disait ce qu'elle devait entendre, pas ce qu'elle voulait entendre, et elle n'y était pas toujours prête. Elle rajoutait même une couche de questions qui allaient sans doute la hanter pour les prochaines nuits. Toute volonté de combattre physiquement s'envola et elle laissa lourdement retomber les bras le long de son corps, tout son souffle s'échappant en un soupir presque douloureux.

- Je sais pas quoi faire. Je veux juste que ces sentiments disparaissent. Ils ont tout gâché. J'ai tout gâché en lui avouant la vérité. J'aurais dû garder ça pour moi, je voulais le faire. Tout garder à l'intérieur, les laisser s'éteindre, mais les saisons ont passées et c'était toujours pire. Je suffoquais et c'est sorti. Je lui ai fait du mal, je lui fais du mal tout le temps, alors que je l'aime. Je veux pas de ça. Je veux que ça s'arrête. Le temps devait aider, mais ça ne change rien. Pareil avec la distance. Alors, je me disais que, peut-être... Peut-être que si c'était définitif, elle pourrait au moins continuer sa vie.

Elle n'avait pas remarqué les larmes qui s'étaient mises à couler et que sa vision devenait de plus en plus floue, jusqu'à ce que Korra soit indistincte face à elle. C'était sans doute mieux comme ça, elle n'était pas sûre qu'elle aurait voulu voir son expression.

- Je lui ai promis qu'elle me perdrait pas, mais je crois que c'est déjà le cas. Je veux pas qu'elle attende par loyauté pour une amie que je suis plus parce qu'elle est comme ça.

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année 41 - saison tempérée 2 (matinée 92)
Les coups s'arrêtent. Tu ne peux pas prétendre que tu n'as pas voulu toucher un point sensible. C'est ce qu'il faut. Tout doit sortir. Tu le sais pertinemment. Le temps fait souvent plus de mal que d'affronter la situation. Encore plus dans le cas d'une relation. Attendre c'était abandonner un peu plus chaque jour. Donner l'occasion au lien de se défaire. Ce n'est pas plaisant de la voir comme ça. Tu lui adresses un sourire désolé qu'elle ne doit pas voir. Tu baisses les mains aussi. Inutile de mettre trop de tension dans tes épaules si elle n'a plus la force de se battre. « Je sais pas quoi faire. Je veux juste que ces sentiments disparaissent. Ils ont tout gâché. J'ai tout gâché en lui avouant la vérité. J'aurais dû garder ça pour moi, je voulais le faire. Tout garder à l'intérieur, les laisser s'éteindre, mais les saisons ont passées et c'était toujours pire. Je suffoquais et c'est sorti. Je lui ai fait du mal, je lui fais du mal tout le temps, alors que je l'aime. Je veux pas de ça. Je veux que ça s'arrête. Le temps devait aider, mais ça ne change rien. Pareil avec la distance. Alors, je me disais que, peut-être... Peut-être que si c'était définitif, elle pourrait au moins continuer sa vie. » C'est douloureux. On peut se dire qu'elle est jeune pour vivre tout ça. C'est le problème des premiers amours. Ils sont toujours plus intenses. Plus compliqués parce qu'on apprends encore. Qu'on ne sait pas toujours où on commence et où l'autre se termine. « Je lui ai promis qu'elle me perdrait pas, mais je crois que c'est déjà le cas. Je veux pas qu'elle attende par loyauté pour une amie que je suis plus parce qu'elle est comme ça. » Elle pleure. Sans doute une bonne chose aussi. Tu t'empresses de combler les quelques pas entre vous pour la prendre dans tes bras. Une main dans son dos, l'autre sécurisant sa tête au creux de ton épaule. Tu prends le temps de choisir tes mots. De la laisser pleurer aussi. La conseiller sur le sujet ne vient pas sans un certain poids. Tu ne veux pas l'influencer. « Parfois on aime des gens qui ne nous aiment pas en retour. Pas comme ça. Ca fait partie des risques de l'amour. Mais c'est pas forcément une mauvaise chose que tu lui en ais parlé. Imaginons que les sentiments passent au bout d'un moment. Qui peut assurer que tu n'aurais pas eu ce regret pour toujours ? Ces questions ? Et si ? Et si elle attendait que je fasse le premier pas. Et si elle ne s'était pas rendue compte qu'elle éprouvait la même chose. Rien ne dit que vous seriez resté amies avec ce secret entre vous. » Tu aurais sans doute eu du mal si tu n'avais pas pris ton courage à deux mains pour embrasser Moira. Si tu n'avais pas pris ce risque. Peut-être auriez-vous dansé autour de la possibilité sans que jamais rien ne se passe. Un beau gâchis. « Tu dois lui laisser le choix. La laisser s'exprimer. Mais tu dois aussi penser à toi. A ce dont tu as vraiment besoin. Pas au travers d'elle. Juste pour toi. Et lui demander si c'est possible pour elle de te l'accorder. Tu ne peux pas agir avec l'impression de la protéger d'elle-même. C'est ni bon pour elle, ni bon pour toi. »

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Sidonie & Korra
A41 SI J92 (matinée)

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Elle n'avait pas l'impression de mériter le réconfort qui lui était offert, mais elle était bien trop lâche pour tenter de le repousser. Comme l'enfant avide qu'elle était, elle prit tout ce qui lui était donné et alla se cacher contre l'épaule si solide de son aînée. Elle lui avait terriblement manquée durant ces dernières saisons, autant sa simple présence que, plus égoïstement, le soutien qu'elle lui avait toujours apporté. Pour ce qui était loin d'être la première et sans doute pas la dernière fois, elle était confronté à ce sentiment de solitude qu'elle avait pris trop soin d'ignorer ces derniers temps. En fuyant Nadya, elle en avait fait de même avec beaucoup d'autres gens pour des raisons plus ou moins liées. Elle ne s'était pas sentie particulièrement seule sur le moment, mais elle n'allait pas bien non plus alors elle avait d'autres choses à penser. Seulement, cette isolation forcée avait eu un impact et elle le constatait lorsque se réveillait ce besoin féroce de retrouver la présence des gens qu'elle aimait.

L'affection de Korra était à double-tranchant si elle écoutait cette petite voix hypocrite dans sa tête. Elle se serait bien passé d'entendre encore ses sagesses, pourtant elle en avait besoin, même si l'accepter était plus difficile. Il y avait trop de choses qu'elle devait comprendre et accepter, et, dans la plupart des cas, elle n'aurait sans doute pas été capable de se le répéter assez fermement pour que cela fonctionne. Y associer une autre voix donnait à la vérité une autre force. Elle n'allait pas prétendre le contraire, il y avait aussi des choses auxquelles elle ne pensait pas. Elles n'avaient pas le même vécu, les mêmes expériences. Tout ceci avait bien prouvé qu'elle n'avait pas beaucoup de maturité dans certains domaines. Rien de réellement étonnant en soi.

- T'as toujours réponse à tout.

Elle l'avait grommelé sans réelle mauvaise foi, la tête toujours posée contre l'épaule de Korra. Le tout en évitant de penser au désastre qu'était en train de devenir le pull de cette dernière à force de recueillir ses larmes et autres joyeusetés.

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année 41 - saison tempérée 2 (matinée 92)
« T'as toujours réponse à tout. » Tu ne peux rien contre le petit rire qui te déborde des lèvres. L'attitude reflète bien l'adolescence. Tu préfères la voir comme ça. Même si elle ne s'épanche ainsi pas sur le sujet. Il faut le temps qu'elle se fasse sa propre idée, qu'elle donne son propre sens aux mots que tu as employé. « La pratique de diplomatie te donne cette facilité. » Parce que ne pas avoir une bonne réponse à donner en tant que Messagère n'apporte que du mauvais. Tu as beau ne pas avoir un droit de décision, tu restes représente du clan. Alors il faut savoir comment réagir pour transmettre la bonne image. Ne pas créer d'ennui. D'autant plus face aux Dragons où la maîtrise de tes réactions est importante si tu ne veux pas revenir à la maison en petits morceaux. Et morte. Un détail qui a son importance. « Tu bosses aujourd'hui ? » Difficile de dire si il vaut mieux qu'elle ait de l'occupation ou qu'elle se repose. L'idéal serait un mix des deux. Dans le cas d'une journée de liberté, tu serais tenté de lui proposer de t'accompagner dans tes quelques occupations. Juste comme ça. Vous n'avez plus traîné ensemble comme avant depuis trop longtemps. Vous avez des choses à rattraper. Tu lui frictionnes un moment le dos en resserrant le bras autour d'elle avant de la déloger enfin de cette étreinte. « T'as besoin d'un tête à tête avec une bassine d'eau. » Tu grimaces légèrement, amusée. Pleurer ne réussit à personne. Encore moins après l'entrainement.

» sidonie • stumbling my way through life
» c'est toujours un peu gênant (sidonie)
» Face your demons (Levi)
» When I see your face, it's like a space in my heart is filled ~{ June

a shoulder to cry or a punch in the face (Sidonie)

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