Messages : 74 âge : 31 Crédits : young wolf (ava) Tâche : sous-infirmière. âge du personnage : 19 ans.
Sujet: carpe diem, comme dirait l'autre (libre) Mer 28 Avr - 21:42
Gwendolyn & libre
année 41, saison intermédiaire, soirée 96
carpe diem, comme dirait l'autre
Je n'avais malheureusement pas pu profiter de la première sortie au quartier des jeux quelques jours avant celle-ci, raison pour laquelle j'étais décidée à en profiter à fond. L'idée était de boire et d'observer tout autour de moi ce qui se passait. Avec un peu de chance, j'allais trouver quelque chose de suffisamment entraînant, quelque chose qui me ferait vibrer un peu et oublier la journée éprouvante. Elle avait plutôt mal commencé mais s'était terminée sans guerre inutile entre Nina et moi. Quand ça finissait trop mal, nous le savions, nous étions de corvée et ce n'était jamais drôle alors, avec les années, nous avions appris à mettre de véritables limites, ce qui n'était possible que parce que nous nous apprécions un minimum dans le fond.
Ce n'était pas la première fois que je venais au quartier des jeux, je m'y amusais depuis mes seize ans et je ne manquais jamais un rendez-vous quand je n'avais rien à faire à la ferme des bébés. Contrairement à certains, j'étais moins fréquente mais je restais une abonnée. Ma première cuite, c'était dans ces rues. J'en étais à mon troisième verre probablement et même si je n'étais plus aussi fraîche et maîtresse de mes gestes, je souriais à pleines dents au beau milieu de cette ambiance folle. C'était sans aucun doute un des rares moments où j'acceptais de me laisser aller, moi la fille incapable de me lancer dans une aventure si je ne maîtrisais pas tout. Je rigolais pour un rien, appuyée contre un mur : tantôt un Jaguar qui, trop bourré, se prenait un mur, tantôt une Vipère qui jouait les filles un peu trop timides. J'observais aussi les Jaguars, des visages différents, un peu de diversité ne me dérangeait pas du tout. Mais je m'étais promis de rester sage. Un peu par principe. Il fallait bien prétendre à une bonne conduite de temps en temps et mon aînée me reprocherait encore de découcher. Comme si je ne pouvais pas me le permettre une fois de temps en temps quand je bossais pas. Rentrer la nuit n'était pas exactement un problème non plus.