Sujet: Don't go where I can't follow ~{ Esfir Sam 16 Oct - 0:03
don't go where i can't follow
zorah ∞ esfir
Année 41, saison tempérée 2 (jour 92 - matinée) ✻✻✻ Ce qu'elle avait été chiante, Zorah, coincée dans cette putain de voiture pendant des jours. Peu capable de penser à d'autres trucs qu'à l'inévitable lorsqu'elle ne sombrait pas dans un sommeil qui soulageait tout le monde. Sa bonne réputation chez les Vipères, elle pouvait s'asseoir dessus après tout ça. Les gens intelligents savaient qu'il ne fallait pas l'emmerder sur certains points, qu'elle était juste originale dans le fond, mais elle était sympa, la Zorah. Elle se passionnait de détails, participait volontiers aux ragots et aimait passer son temps libre au bar à drogue, puis elle était marrante quand elle s'y mettait et avait de bonnes histoires. Ils étaient pas si nombreux à lui voir d'autres aspects à moins qu'un problème ne se pose. Dans ce cas-là, les retours en arrière étaient pas nombreux. Elle avait la vengeance froide et tranchante, Zorah, les autres l'apprenaient à leurs dépends. Mais ici, c'était pas le souci. Elle était comme ça, toute dégoulinante de stress, parce qu'Esfir avait été se perdre à des kilomètres de la ville et que la voiture roulait pas assez vite à son goût. Elle avait emmerdé la personne au volant pour ça d'ailleurs. Ca avait pas fait bouger le tacot plus vite.
Cette virée en aurait fait rêver plus d'un mais elle n'avait pas eu un seul regard pour le paysage, Zorah. Elle s'en battait copieusement les reins que ça change ou non de Paris. Tout comme elle s'en foutait bien de porter les mêmes fringues depuis des jours et d'avoir quasiment rien dans son sac à dos parce qu'elle n'avait pas eu la tête à se préparer correctement. C'était pas courant mais son apparence était le cadet de ses soucis.
Le miracle s'était produit un matin après ce qui semblait être une éternité. « On approche. » Deux mots magiques qui l'avaient presque faite vibrer sur le siège arrière. Encore une fois, Zorah avait pas adressé un oeil curieux à l'environnement. Pas le temps pour ça. Y en avait déjà pas eu, du temps, pour que Giza se tire du chemin et qu'elle puisse s'extraire de la voiture. Puis elle avait couru. Juste comme ça, à l'instinct, son sac à dos lui battant le dos parce qu'elle avait miraculeusement pensé à l'emporter.
Que ce soit les esprits ou le pouvoir d'être nées quasi en même temps comptait peu, l'important était qu'elle avait trouvé Esfir. Proche d'un feu avec d'autres gens qu'elle identifia même pas. Elle n'avait d'yeux que pour une seule personne. Elle lui arriva presque au-dessus, Zorah, toute essoufflée et les mots réussissant péniblement à sortir. « Plus... » Elle toussa un coup. « Plus jamais tu te casses toute seule. »
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
_________________
you'll play along, let her lead you on.
Esfir
VIPERES DE L'OUEST ㄨ MEMBRE
Messages : 210 Crédits : jenesaispas (ava) Tâche : gardienne âge du personnage : Dix-sept ans.
Sujet: Re: Don't go where I can't follow ~{ Esfir Mar 8 Fév - 23:36
La mort de Louane avait comme été le coup de massue de trop. La maladie l’avait déjà grandement affaiblie et elle peinait toujours à s’en remettre, fatiguée pour un rien. Fatigue dont elle se servait généreusement pour fuir Anya ou Oksana ou la première personne qui voulait encore savoir comment elle allait. Mal, qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autre. Un peu plus mal à chaque pas que le groupe faisait, car chaque pas l’éloignait un peu plus de Louane. Mais elle n’était pas bête, si elle passait ses journées à pleurer, on ne la laisserait pas tranquille. Alors elle n’avait plus lâché depuis que Rory était venue la chercher. Elle ne savait même pas si elle était encore physiquement capable de verser des larmes.
Elle avait l’impression continuelle d’avoir la tête sous l’eau et elle avait perdu le fil du temps, elle ignorait combien de jours s’étaient écoulés depuis qu’elle avait dû faire ses adieux à sa binôme. Mais la voix de Zorah lui apparut comme une bouée en plein lac. Esfir s’était relevée comme une flèche, acquiesçant sans retenu à ce qu’elle avait entendu. Depuis Lena…Non, elle n’allait pas y penser, étreignant sa jumelle avec toute la force qu’il lui restait. C’était idiot, parce qu’elle avait envie de savoir ce qu’elle foutait là, qu’est-ce qu’elle foutait là, Zorah, Esfir ne pouvait pas risquer qu’il lui arrive un truc, elle y survivrait pas. Et puis comment elle avait sû? Et comment elle était arrivée là ?? Zorah, en pleine nature…Mais sa présence lui apportait un tel réconfort, une chaleur qu’elle était trop égoïste pour repousser. Zorah était toujours là quand Esfir avait besoin d’elle. Je veux qu’on parte de là. J’veux retourner à la maison.
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Sujet: Don't go where I can't follow ~{ Esfir 
Année 41, saison tempérée 2 (jour 92 - matinée) ✻✻✻ Ce qu'elle avait été chiante, Zorah, coincée dans cette putain de voiture pendant des jours. Peu capable de penser à d'autres trucs qu'à l'inévitable lorsqu'elle ne sombrait pas dans un sommeil qui soulageait tout le monde. Sa bonne réputation chez les Vipères, elle pouvait s'asseoir dessus après tout ça. Les gens intelligents savaient qu'il ne fallait pas l'emmerder sur certains points, qu'elle était juste originale dans le fond, mais elle était sympa, la Zorah. Elle se passionnait de détails, participait volontiers aux ragots et aimait passer son temps libre au bar à drogue, puis elle était marrante quand elle s'y mettait et avait de bonnes histoires. Ils étaient pas si nombreux à lui voir d'autres aspects à moins qu'un problème ne se pose. Dans ce cas-là, les retours en arrière étaient pas nombreux. Elle avait la vengeance froide et tranchante, Zorah, les autres l'apprenaient à leurs dépends. Mais ici, c'était pas le souci. Elle était comme ça, toute dégoulinante de stress, parce qu'Esfir avait été se perdre à des kilomètres de la ville et que la voiture roulait pas assez vite à son goût. Elle avait emmerdé la personne au volant pour ça d'ailleurs. Ca avait pas fait bouger le tacot plus vite. 
La mort de Louane avait comme été le coup de massue de trop. La maladie l’avait déjà grandement affaiblie et elle peinait toujours à s’en remettre, fatiguée pour un rien. Fatigue dont elle se servait généreusement pour fuir Anya ou Oksana ou la première personne qui voulait encore savoir comment elle allait. Mal, qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autre. Un peu plus mal à chaque pas que le groupe faisait, car chaque pas l’éloignait un peu plus de Louane. Mais elle n’était pas bête, si elle passait ses journées à pleurer, on ne la laisserait pas tranquille. Alors elle n’avait plus lâché depuis que Rory était venue la chercher. Elle ne savait même pas si elle était encore physiquement capable de verser des larmes. 
