campement 4e nuit
Année 41 - saison intermédiaire (soirée 84)

Dans un lieu avec tant de recoins et pièces, les habitudes reviennent vite. Tu ne nieras pas que cela t'arrange. Il est plaisant de voir tant de Dragons occupant une zone. D'exister uniquement parmi les tiens sans avoir à te soucier du reste de l'équipée tant qu'un problème ne se présente pas. Ici tu peux être toi-même. Et surtout on te connait. On connait les limites à ne pas dépasser. Peut-être pas tout le monde mais tu as fini par admettre qu'elle n'était vraiment pas consciente des limites tout court. Innocence ou stupidité, la question reste ouverte. Murphy s'était incrustée durant l'échauffement que tu partageais avec deux équipiers et tu n'avais vu aucune raison de lui refuser le droit de participer. Tu lui avais fait une promesse et peut-être était-ce le moment de la respecter. Il serait même sûrement moins fastidieux de le faire ici, dans une ambiance générale assez relâchée, plutôt que trop sérieusement au QG. Personne n'irait se faire des idées en la voyant comme une espèce d'élève ou - pire- de protégée. « Voyons si tu as retenu mon conseil. » Tu balayes rapidement la foule du regard, sélectionnant finalement un Membre que tu pointes de l'index. « Toi. Ça te dérange de lui servir d'adversaire ? » Tu es bien consciente que cela pourrait ressembler à un ordre mais ça n'en est pas réellement un. Tu avais posé une question après tout. Pas sûr que cela change grand chose. L'intention comptait.

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It’s always right person and wrong way. on again, off again. I don't know what to say or do. On again, off again. You don’t know what I’d do for you.

Love you like oxygen

campement 4e nuit

murphy ∞ violette ∞ moacir

Année 41, saison intermédiaire (soirée 84) ✻✻✻ Pour une fois qu'ils bouffaient à l'abri, Murphy allait pas se plaindre. Toute concentrée sur sa gamelle, elle ignorait les regards de ses camarades qui appréciaient peu le bruit de ses mastications répétées et la vision de la nourriture tournée en bouillie dans sa bouche. On lui avait souvent appris à se la fermer, mais mâcher avec la bouche fermée c'était pas bien le même délire. Elle y pouvait quoi de toute façon. Ce pain était une galère à mastiquer et il lui fallait ouvrir grand les mâchoires pour en venir à bout. La bouffe, c'était sacré. Ça voulait pourtant pas dire que tout le protocole qui allait avec était pas chiant. Murphy, elle aurait pas cru que quoi que ce soit pourrait lui faire sortir le nez de son casse-dalle. Question de priorité. Lorsqu'elle avait entendu la voix de la reine Violette, ça l'avait pas empêché de lever la tête aussi sec pour regarder ce qui se tramait. Ses rations ne firent ensuite pas long feu. En deux bouchées, elle s'était débarrassé de ses restes et traversait la foule pour aller se poster au côté des Spécialistes qui s'apprêtaient de toute évidence à se foutre sur la tronche. D'un violent coup de poing sur le torse, elle avait fait passé la bouffe avant de commencer à supplier. Elle avait attendu son cours privé toute la saison et Murphy n'allait pas perdre l'occasion de le demander. Au pire, elle s'en prendrait une. Rien de nouveau. Mais la reine était aujourd'hui magnanime et l'avait accueillie parmi les Fines Lames sans que ça fasse trop d'histoire. Y en avait bien un dans le tas qui la regardait mal mais elle avait autre chose à foutre que de s'en soucier. Elle s'étirait déjà, imitant chaque geste de la Lieutenant en tentant de pas lui gerber son repas sur les bottes. Sûrement qu'elle l'aurait mal pris, Violette.

« Voyons si tu as retenu mon conseil. » Elle se sentit un peu conne sur le coup. Quel conseil ? C'était que leur papote ne datait pas d'hier. Quand on comprenait pas, hocher la tête aidait alors c'est ce qu'elle fit même si Violette ne la regardait déjà plus. « Toi. Ça te dérange de lui servir d'adversaire ? » Au début, Murphy, elle s'était dit que ça allait le faire. Et puis le géant s'était déplié. Elle avait pas peur, Murphy, mais elle ne s'était pas attendu à un entraînement aussi salé. Surtout qu'elle savait toujours pas ce qu'elle était sensée avoir appris. Tirer des leçons prenaient du temps et de la répétition. « Tu veux que je me batte avec elle ? » Ouais. Comme il avait dit. Si même l'ours se posait des questions, ils étaient pas rendu. « Je te prends quand je veux ! » C'était le moment idéal pour fermer sa gueule, mais il fallait croire que la tête et la bouche de Murphy n'avaient pas réussi à se mettre d'accord. Comment elle était censé étalé un gars comme ça ? Pour sûr, son poing atteindrait même pas sa gueule de beau gosse.



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CODES LITTLE WOLF.

campement 4e nuit
Année 41 - saison intermédiaire (soirée 84)

Ta demande provoque un peu de surprise. Normal, tu supposes. Tu te contentes de hocher la tête. Résistant de peu à manifester ton agacement. Ce n'est pas sa faute si tu manques de patience ces derniers temps. Pas sa faute non plus que tu écoutes cette lubie, le tirant ainsi de sa pause. « Tu veux que je me batte avec elle ? » Il ne te semble pas que tu viennes de lui demander un truc incompréhensible. L'ordre est clair, lui donne toutes les informations dont il pourrait avoir besoin. Enfin tu n'as pas été dans les détails non plus. Il ne te paraît pas nécessaire de lui rappeler que ce n'est qu'un entrainement et qu'il est important d'éviter de trop amocher ses coéquipiers. C'est nécessaire avec certains membres de l'équipe de bien souligner les petites lignes de l'évidence mais Moacir t'a toujours paru mesuré. Contrairement à son adversaire du jour. « Je te prends quand je veux ! » Pour preuve. Il est sûr qu'elle va prendre tout ça beaucoup trop sérieusement. « Ce n'est qu'un entrainement. » Tu veilles à lui rappeler. Seulement si ta voix s'adresse à elle, tes yeux croisent ceux de l'homme. Tu tentes de lui faire comprendre ce que tu peux difficilement dire. Ce n'est pas qu'il doit y aller mollo, rendre tout facile pour l'autre Membre, mais plutôt que tu t'attends à ce qu'il réagisse en conséquences à ses actions. C'est un peu dur d'attendre ça de lui mais cela fera un bon exercice. Au sein d'une équipe il est aussi important de savoir évoluer avec les autres. Qu'importe ce que Michael vous a appris durant toutes ces années.

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