(topic commun) campement de malades H1

DRAGONS DU NORD

campement des malades h1
Année 41 – saison intermédiaire (journée 82)

« Arrête de raconter des conneries. » A croire que ça fait partie de cette foutue malédiction. A croire que tu ne peux qu'attirer des personnes loyales. Des gens qui restaient bêtement alors qu'ils seraient mieux ailleurs. Ce petit bout de toi qui est soulagé qu'elle soit là demeure pourtant. Tu t'en veux pour ça. Tu ne mérites pas ce confort. Si elle savait. « Suis-moi. Je sais bien que tu as tes limites mais tu crois que tu peux me faire confiance ? » Confiance ? Est-ce qu'elle ne voit pas que c'est à toi qu'elle ne devrait pas donner sa confiance ? Mais qu'elle doute fait mal. Elle aussi. C'est normal pourtant. Tu as l'art de ne pas donner aux autres ce dont ils ont besoin. Tu ne veux pas voir Willow suffoquer aussi à cause de toi. Willow est partie un jour mais elle est revenue. Elle est dans ta vie depuis si longtemps. Tu sais qu'elle pense à ton bien. Qu'elle ne te veut pas de mal. « Ok. Je-. Oui. » C'est compliqué. En réalité la réponse à la question n'est pas un oui tout entier mais tu lui fais confiance à ta façon. Suffisamment pour t'en remettre à elle. Pour accepter l'aide et ne plus lutter contre elle malgré les désirs bruyants de ton instinct. Tu peux le faire. Sans doute. Lui laisser une place. Te laisser faire même si ta première envie est d'aller t'enterrer dans un coin. Isolée comme tu le mérites après tout ça. Mais tu ne veux pas lui faire de mal en agissant de la sorte.

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There’s always been a disconnect running from my heart to my head and no it’s never made much sense. I’ve been feeling so distant, can you be the one to connect? Pick up all the pieces again? As long as they don’t separate you from me I’ll be fine.

DRAGONS DU NORD · Messages : 93 âge du personnage : dix-neuf ans.

topic commun

année 41 ; saison intermédiaire ; nuit 85

campement de malades H1

A force de hurler son nom partout, Loukas avait fini par le trouver. Il ne lui avait probablement pas rendu la tâche facile avec sa dégaine de connard tout emmitouflé. Il y avait des précautions sur lesquelles on ne lésinait pas et l'hygiène était une priorité. D'ailleurs, si une personne autre que sa Bonnie avait osé lui toucher le visage de la sorte, l'histoire ne se serait pas fini de la même manière. Il lui devait bien ça, à Loukas. N'importe quoi tant qu'elle était rassurée. Les connards, ça tombe pas malade, j'ai vu Fitz', il avait l'air en pleine forme, lâcha-t-il comme réponse. T'inquiète, t'es pas prête de te débarrasser de moi, continua-t-il, l'étreignant un peu plus fort car il était aussi soulagé de la voir saine et sauve. Il savait pourtant qu'il avait tout intérêt à l'éloigner au plus vite de la foule. Surtout dans des conditions aussi précaires. Loukas ne devait pas en mener large. Tu vas bien, toi ? Pas trop secouée ? Il demandait mais il se mettait déjà en route, un bras autour des épaules de la fine lame, la gardant le plus possible contre lui sans que ça ne gêne leurs mouvements. Il était tout aussi prêt à la porter sur son dos mais même si la moitié des gens étaient à moitié conscients, il valait peut-être mieux ne pas trop s'afficher. Surtout qu'il y aurait forcément un crétin pour lui reprocher la situation. Il était un ancien libre pourtant, un non-natif, Jayden, pas devin. Et plus second, en plus. J'ai trouvé un coin tranquille, tu verras, beaucoup moins crade qu'ici.

AVENGEDINCHAINS

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never gonna let you down

JAGUARS DU SUD

topic commun

année 41 ; saison intermédiaire ; nuit 85

campement de malades H1

« Ok. Je-. Oui. » Ma bêtise m'avait frappée beaucoup trop tard pour revenir là-dessus et m'excuser. Je ne pouvais pas revenir en arrière quand elle avait accepté avec beaucoup de difficulté mon aide. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, il s'agissait d'une question piège, je l'avais déçu et profiter de sa confiance à l'époque, même si mes raisons n'étaient pas puériles. C'était compliqué, j'avais fait un mauvais choix mais tout ça dans le but de me protéger. C'était presque hypocrite de lui demander de me croire quand je l'avais lâchée sans aucune explication quelques années avant.

Le silence était pesant mais j'avais l'impression que ce n'était pas que cette maladie. Nous n'avions pas eu beaucoup d'occasions de parler depuis le début du voyage et elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. En tout cas, c'était l'impression qu'elle m'avait laissé ces derniers temps, de là où je me trouvais. Malgré ce silence, je devais réagir. L'aider à avancer pour lui offrir une certaine intimité. Après un effort de longue haleine, je lui avais laissé le choix entre mes jambes, son sac ou le mur. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je n'aurais pas hésité mais je ne voulais pas la forcer à se fermer parce que j'étais trop autoritaire.

AVENGEDINCHAINS

VIPERES DE L'OUEST

campement des malades h1
Année 41 - saison intermédiaire (jour 85)
« Lâche-moi ! » Féroce. Mais inutile. Tu peux comprendre le besoin de distance. Tu n'as jamais été très tactile. Le cas est différent ici. Tu crains de la voir tomber à tout moment si tu ne la stabilises pas. « Crever dans un coin. C'est pas ton problème. » Elle est optimiste. Tu soulèves un sourcil alors que tu la scrutes. Te demandant une seconde si elle est comme ça au naturel ou si son état amplifie tout. Deux bonnes réponses sans doute. « Je vais te contredire. » C'est plus fort que toi. Tu le sais que ce n'est pas de la vraie gentillesse ou du dévouement pour les autres. Tu compenses en jouant les chevaliers blancs à la moindre occasion qui se présente. L'exemple est parfait ici. Elle ne veut pas de ton aide. Tu devrais pouvoir l'accepter. La laisser faire ses choix. Mais ce n'est pas ton genre. Ta prise s'est déjà fait plus forte et tu te penches pour la prendre dans tes bras. Solution la plus efficace. Tu n'auras pas à la traîner derrière toi de cette façon. « T'as besoin qu'on garde un œil sur toi. Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre. »

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DRAGONS DU NORD

campement de malades H1
Année 41 - saison intermédiaire (jour 85)
La situation est tout de même gênante. Elle reste une inconnue et il y a cette proximité. Il faut bien. Tu n'es pas forcément dérangée en temps normal mais tu restes faible. Tout prends plus d'ampleur. « Tu devrais boire. Je peux trouver ta gourde quelque part ? » Tu pinces les lèvres un instant. Réfléchis. Soupires. « Poche principale de mon sac. » Tu n'aimes pas l'idée qu'on fouille dans tes affaires. Pourtant tu n'as pas d'autres choix pour le moment. L'idée de boire paraît douce. Et au moins elle prends des pincettes. « Est-ce que je peux prévenir quelqu'un que tu connais ? Tu seras peut-être plus à l'aise. » Bonne idée. Tu ne veux pas la forcer à te materner trop longtemps. Elle a déjà fait beaucoup d'efforts pour une étrangère. Mais qui ? Tu penses à Fitz naturellement. Aussi chiant qu'il soit tu as au moins le mérite de le connaître depuis longtemps. Mais tu n'es pas sûre de vouloir l'orienter vers lui. Et même si il t'aidera il se fera sans doute moqueur. Tu en entendra parler un moment. Il y a aussi Icare. La bonne pâte de l'équipe. L'un de ceux qui a vraiment ta confiance. Tu soupires à nouveau. Tousses à cause de ça. « Il y a deux garçons. Ils sont blonds. L'un plutôt grand. Fitzroy et Icare. Ils devraient traîner autour des gradées dragonnes. » Tu ne vois pas comment tu pourrais les décrire autrement sans lui donner une mauvaise impression. Surtout de Fitz. Tu as beaucoup de qualificatifs pour lui qui n'ont rien de flatteur. « Mais c'est pas grave si tu les trouves pas. Un Dragon en général ça ira. » Ce n'est pas idéal mais tu sais qu'avec ton rang tu pourras convaincre quelqu'un de te ramener au côté d'une Fine Lame que tu connais vraiment.

VIPERES DE L'OUEST

topic commun

année 41 ; saison intermédiaire ; nuit 85

campement de malades H1

« Poche principale de mon sac. » J'étais soulagée qu'elle ait coopérer. Pas que je comptais insister lourdement dans le cas contraire, je connaissais bien trop le besoin d'avoir son propre espace et ses propres limites mais ça m'aurait certainement fait mal de la voir bloquer parce que j'étais une étrangère qui s'était rapprochée. Mes intentions pouvaient être les meilleures, certaines personnes, blessées d'une façon ou d'une autre par la vie, n'arrivaient pas à se laisser apprivoiser par qui que ce soit. Le temps qu'elle réfléchisse aux personnes que je pouvais prévenir, je fouillais son sac à la recherche de la gourde en question.

« Il y a deux garçons. Ils sont blonds. L'un plutôt grand. Fitzroy et Icare. Ils devraient traîner autour des gradées dragonnes. » J'étais ouverte à l'idée d'aller chercher deux garçons jusqu'à ce qu'elle cite le mot dragonnes et que je ne me mette à bloquer. J'avais arrêté mon mouvement, sans afficher quoi que ce soit, si ce n'était justement ce blocage du tronc. Je n'avais jamais hésité une seconde à aider qui que ce soit mais le fait était qu'elle était une dragonne et même si tous les dragons n'étaient pas concernés par le meurtre des vipères de la délégation envoyée au nord, je ne savais pas à qui j'avais affaire. Je ne pouvais pas humainement la laisser dans cette misère. Je ne pouvais pas non plus fermer les yeux sur l'horreur vécue de notre côté. Ni oublier qu'ils n'hésitaient pas à tuer. Les vipères et les aigles. A la voir et l'écouter, elle n'avait pas l'air mauvaise mais je ne pouvais pas m'effacer de la tête l'état dans lequel avait été Théa à cause des dragons. Au moins, c'était clair, c'était l'occasion idéale pour aller faire le point avec Esfir, m'assurer qu'elle n'était pas malade. « Je vais voir si je peux les trouver. » Plus aucun sourire, plus cette chaleur mais plutôt une carapace. Je marchais sans savoir si j'allais vraiment tenir ma promesse. Même si ça signifiait que je risquais de m'en vouloir à mon tour.

AVENGEDINCHAINS

VIPERES DE L'OUEST

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année 41 ; saison intermédiaire ; nuit 85

campement de malades H1

« Je peux pas m'en empêcher, Len. Après Anton... » Je ne pouvais pas prétendre que je comprenais ce qu'elle avait vécu à propos de la mort d'Anton, je n'avais pas de frère, ni de soeur et je n'avais pas encore perdu mes parents. Je pouvais seulement me faire une petite idée de la douleur qu'elle avait senti en apprenant la sombre nouvelle et de tout ce que ça pouvait engendrer comme questions et comme sentiment d'insécurité. C'était une raison suffisante pour qu'elle pense comme ça mais merde, ça faisait mal d'entendre une réalité aussi crue. C'était flippant. Et pourtant, je devais rester courageuse pour deux pour lui permettre d'avoir suffisamment de place pour accueillir tout ce qui venait en toute sécurité.

Je me sentais idiote d'un coup en repensant à toutes les fois où j'avais affirmé que Yulia était indestructible. Paroles d'une fille qui avait défié le destin ou une connerie du genre. J'étais persuadée que j'allais y passer la première parce qu'un gars aurait mal compris le deal et aurait mal vécu que je passe à autre chose. Je n'étais pas certaine d'être assez solide pour me projeter sans ma meilleure amie, pas à cet âge. « Je voulais être sûre que tu saches. Au cas où. Ça veut pas dire que je veux mourir. Que l'idée me fout pas la trouille. » Ma gorge se nouait. Je savais bien que Yulia était humaine et qu'elle pouvait avoir peur de la mort comme n'importe qui mais l'entendre de sa bouche, à ce moment, c'était encore plus prenant. Mais ce n'était pas à moi de craquer. Je devais tenir pour nous deux. Jusqu'à ce qu'elle se remette. J'insultais déjà karma et ses idées pourries. « T'y passeras pas, d'accord ? Même si j'dois emmerder tous les sous-infirmiers du campement, t'y passeras pas. Et puis à quoi ça sert d'être Tireuse si ça vous permet pas d'avoir un passe-droit, hein ? J'te le jure, t'y passeras pas. Moi vivante, personne ne t'arrachera à moi. »

AVENGEDINCHAINS
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DRAGONS DU NORD

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année 41 ; saison intermédiaire ; jour 85

campement des malades H1

C'était con et probablement mal placé vu le bordel qui prenait place tout autour de nous, mais je n'avais pas pu m'empêcher d'éclater de rire. J'avais beau l'aimer plus que basiquement n'importe qui dans cette foutue ville, je pouvais reconnaître ses bons comme ses mauvais côtés - ou ce que la société considérait comme mauvais tout du moins - et accepter qu'il n'avait rien d'un enfant de cœur. Il était comme ça et c'était aussi une bonne raison de l'apprécier pour moi, chose sans doute facilité par la place privilégiée que j'occupais. Je n'avais pas à toujours regarder par-dessus mon épaule en attendant un mauvais coup ou à craindre de me faire lâcher comme tant d'autres. Cela venait aussi avec l'avantage de savoir qu'il ferait tout pour s'en sortir, un atout solide a attaché à quelqu'un qu'on ne voulait surtout pas perdre.

- Ca commence à devenir un peu intense, faut le reconnaître.

Le voyage en lui-même avait déjà été compliqué par moment, mais j'appréciais encore moins ce campement sous-terrain dans lequel on avait dû s'entasser. J'exagérais sans doute, il y avait de l'espace, mais jamais assez, encore moins dans un chaos pareil. Être avec Clyde était la chose la plus rassurante qui aurait pu m'arriver et je n'avais pas hésité à m'accrocher à sa veste, suivant le mouvement en évitant de trop briser le contact. La configuration était bonne parce qu'elle me permettait aussi de garder un œil sur lui. A deux, on était increvables.

- J'sais que c'est pas la bestiole la plus flatteuse ou que tu kiffes le plus, mais j'aime bien l'idée qu'on aille se terrer comme des cafards pour survivre à tout ce qui nous tombe sur la gueule.

AVENGEDINCHAINS

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I'm not lazy

I'm on energy saving mode

due to unfortunate circumstances, im up

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